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Joseph Chaumié

Joseph CHAUMIE est né le 17 mars 1849 à 15h00, au 12 rue du pont de la Garonne à Agen ; il est mort le 19 juillet 1919 à Clermont-Dessous. Il était le fils de sieur Jacques Sylvain CHAUMIE et de dame Thérèse LACASE. Joseph a fait ses premières études au lycée de la rue de St Jérome (actuelle Rue Henri Martin), dans les locaux de l'actuel collège, puis entre en faculté de Droit à Paris. Il désire enseigner et se présente même à l'agrégation mais n'y réussit pas, sans doute à cause d'un rapport de police.

Désabusé, il s'inscrit au barreau d'Agen en 1875. Le maréchal de MAC MAHON exerce alors le rôle de Président de la République Française en dépit de divers conflits. L'Assemblée Nationale est dominée par les Monarchistes. C'est alors que Joseph CHAUMIE, avec courage et talent, défend les Républicains pourchassés ce qui lui vaut admiration et respect en Lot-et-Garrone. L'Aquitaine était en effet républicaine par tradition. C'est dans ces circonstances qu'il se marie à Brives avec Marthe-Marie-Elvire VERNHAC.

Poussé par les démons de la politique, il entre au conseil municipal en 1886. En 1896, il fait partie d'une liste républicaine avec ses amis BARY, LURY, CHAUMEIL... Il se trouve élu avec 18 colistiers et le voila maire d'Agen !

Cette même année, il rédige une proposition de loi sur "la Réforme de l'Organisation Judiciaire" et l'année suivante, il semble redresser les finances de la ville, fait construire un château d'eau, installe l'éclairage électrique, termine le tracé du boulevard Carnot et fait classer le Musée et les Jacobins comme monuments historiques. En 1897, il se présente aux élections sénatoriales avec FALLIERES et FAYE. Au second tour, Joseph CHAUMIE, alors républicain progressiste, est le mieux élu avec 426 voix contre 374 à FALLIERES. Et le Journal de Lot-et-Garonne de conclure : "son talent s'impose, la bienveillance et la droiture de son caractère attirent la sympathie". A Paris, il fonde l'Alliance Démocratique Républicaine avec Waldeck Rousseau et soutient la cause de Dreyfus.

En 1902, il devient Ministre de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement présidé par Emile Combes. Même si ce n'est pas un anti-clérical, il est partisan de la laïcité de de la République et soutient la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. Le ministère Combes renversé, il devient Ministre de la Justice du gouvernement présidé par Maurice Rouvier. Mais ce dernier est renversé à son tour en 1906. Joseph Chaumié ne sera plus ministre mais retrouvera son siège de sénateur qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1919.